Le collectif des ONG pour des textes respectueux des droits de l’homme a procédé mercredi 2 février 2022, à la validation de ses recommandations sur révision de la loi L013 fixant régime des associations en République de Guinée. L’événement a eu lieu dans un hôtel de la place, en face des médias.
Thierno Souleymane Sow, responsable exécutif d’Amnesty international Guinée, par ailleurs membre du collectif a rappelé que les activités de révision de cette loi ont débuté en 2017 avec la SERPROMA. En 2019, un avant-projet a été validé par le MATD avec la consultation de certaines organisations de la société civile.
Il indique par ailleurs que c’est au cours de la même année que le collectif des ONG pour les textes respectueux des droits de l’homme a pris l’initiative de se saisir de ce sujet pour aller d’abord à l’intérieur du pays, organiser des ateliers régionaux de consultation. Le collectif a travaillé avec plus de 300 organisations et associations qui se sont imprégnées du contenu de l’avant-projet de loi.
L’objectif était de permettre à chaque organisation de donner son point de vue, son avis sur les différents articles que contient l’avant-projet de loi. Au terme de ces ateliers qui ont commencé à l’intérieur du pays pour finir à Conakry, le collectif a fait une consolidation des différentes contributions. « C’est ce qui nous permet aujourd’hui d’avoir, nous organisons de la société civile, nous associations, nos recommandations dans le cadre du processus de la révision de cette loi », soutient Souleymane Sow.
Madame Fatou Souaré Ann, aussi membre du collectif, a précisé également que les évènements sociopolitiques liés à la révision constitutionnelle ont empêché ces deux dernières années, le passage à l’adoption et la promulgation de cette loi. Mais avec le gouvernement de transition, elle pense que le moment est bien indiqué.
« Aujourd’hui, on pense que le contexte est favorable et on compte commencer un plaidoyer auprès des autorités et du CNT pour que cette loi soit adoptée et promulguée en Guinée pour assurer la liberté d’association», a-t-elle espéré.
2Sow