Un point était à l’ordre du jour au cours de l’assemblée générale extraordinaire du SLECG ce lundi 2 mars 2020: déclencher une marche de protestation contre la mauvaise gestion du système éducatif guinéen.
Le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée avait prévu de déclencher une marche pacifique en vue de réclamer du gouvernement, le salaire des enseignants grévistes, gelés il y a plusieurs mois.
Mais avant de prendre la décision de déclencher cette marche, le bureau exécutif a donné la parole aux représentants des différentes unions communales pour connaitre leurs avis.
Au total, quatre communes sur 5 ont renoncé à l’idée de la marche. Selon les représentants de ces communes, il est important de craindre quand on sait que les autorités pourraient réprimer violemment leurs manifestions.
Pour éviter le bain de sang, ces unions communales ont préféré s’abstenir de toute manifestation de rue pour le moment (…).
Quand il a repris le micro, le secrétaire général du SLECG a accepté l’idée de la majorité. Cependant, au nom du bureau exécutif, il a accordé la semaine en cours au gouvernement pour dégeler le salaire des enseignants.
Au cas contraire, à en croire Aboubacar Soumah, une autre stratégie de grève serait mise en exécution: celle de mobiliser tous les enseignants, descendre dans les DCE et réclamer leurs salaires.
En attendant, “la grève continue”, signalent les enseignants.