À la suite de la mise en liberté conditionnelle de l’ancien président Ivoirien Laurent Gbagbo et de Charles Blé-Goudé, annoncée ce vendredi 01 février 2019 par la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale, le Bureau du procureur de la Cour pénale internationale, dit avoir pris acte de la décision.
À travers une déclaration faite après l’annonce de leur libération, la procureure de la Cour pénale internationale Fatou Ben Souda a déclarée que l’accusation était d’accord avec la libération sous condition que les deux se présentent à la cour, si leur procès devait se poursuivre.
“L’Accusation peut toujours faire appel de la décision du 15 janvier d’acquitter Messieurs Gbagbo et Blé-Goudé des graves accusations portées contre eux. À ce stade, l’équipe de l’Accusation attend toujours que les juges de la Chambre de première instance communiquent leur décision écrite accompagnée des motifs juridiques justifiant leur décision d’acquittement. Ce n’est qu’après un examen et une analyse approfondie de ces motifs que mon Bureau va décider ou non d’interjeter appel” a déclaré le Bureau du procureur de la CPI.
La Chambre d’appel a chargé le Greffier de la CPI, M. Peter Lewis, d’identifier et de conclure des accords avec les États disposés à accepter M. Gbagbo et/ou M. Blé Goudé sur leur territoire et à faire respecter les conditions imposées. Le Greffier de la CPI peut également prendre les dispositions provisoires appropriées et nécessaires concernant la mise en liberté assortie de conditions dans l’attente de la conclusion d’accords avec les États.