Le Directeur centrale de la police judiciaire a démenti l’information selon laquelle Abdoulaye Radiaye Barry soit mort en détention à la Dcpj sous l’effet de la torture.
Le commissaire Aboubacar Fabou Camara est ferme: “la mort a été constatée à l’hôpital Ignace Deen” et non pas “sous l’effet de la torture”. “D’autant plus qu’il était dément parce qu’il a été rapatrié de l’étranger. Et effectivement, ses parents ont justifié qu’il était dément et que souvent il s’échappait”.
Contrairement aux informations qui disent qu’Abdoulaye Radiaye Barry a été arrêté à Hamadallaye, le commissaire explique: “Il s’est rendu (mardi 24 mars 2020, Ndlr) devant la Presidence de la République pour dire qu’il voulait rentrer voir Alpha Condé. Quand ils (la garde présidentielle, Ndlr) ont vu qu’il était violent dans son langage et qu’il insistait, ils ont dit qu’il faut le conduire immédiatement à la Dcpj. Il a été amené ici à ma présence. Il n’a été ni frappé, ni insulté. On m’a dit qu’apparemment c’est un fou. J’ai dit, alors le fou là est propre. Apres, il a été conduit au poste. Donc, pour dire que qu’il a été frappé, il faut se référer aux parents. Il n’a jamais été torturé. Il n’a commis aucune infraction qui exigeait d’être soumis à des contraintes c’est à dire à des privations…”, explique-t-il.
Et d’ajouter: “Dès lors qu’il a été constaté dément, d’autant plus que nous ne pouvons pas supporter les frais de la psychiatrie, tout ce que nous faisons, nous demandons les antécédents sanitaires aux parents. Donc, son oncle qui est venu ici, il lui a été demandé de nous apporter les papiers qui certifiaient effectivement qu’il est sous traitement pour démence. Ce dernier était parti pour chercher les documents. Ses codétenus nous ont faits comprendre qu’il (Abdoulaye Radiaye Barry, Ndlr) prend du n’importe quoi dans la cellule. Finalement, on a décidé de le sortir pour le mettre dans la salle de garde. Il est resté là-bas après, il a commencé à faire de geint. On a dit qu’il vaut mieux l’envoyer à l’hôpital. C’est arrivé à l’hôpital que sa mort a été constatée”.
Aux accusations de refus de la Dcpj de laisser la famille procéder aux toilettes funèbres, le commissaire répond: “votre source ne produit pas de l’eau claire, elle ne produit que de l’eau polluée. Non seulement, le corps a été vu avant. C’est nous qui avons fait la demande de l’autopsie. Ce n’est même pas la famille. Parce que s’il y a un décès, la moindre de choses c’est de connaître la nature et la cause du décès”, se défend le directeur de la Dcpj.
“La famille était venue samedi demander de faire elle-même l’enterrement dimanche. Nous avons dit non, il faut attendre d’abord l’autopsie pour éviter les interprétations après. Ils sont allés à la chambre froide et ont vu le corps. La famille a donné des instructions pour que le corps soit préparé. C’est suite à ça qu’ils ont pris le corps pour l’enterrer (dimanche 29 mars, Ndlr). Mais, comme il y a des mesures de non regroupement de plus de 20 personnes, eux-mêmes, ils ont décidé de faire l’enterrement dimanche matin. Et une délégation de notre service a participé à l’enterrement. Le service a été remercié et des bénédictions lui ont été faites”.
comment pouvez vous gardez un fou a la DCPJ.il serai mieux l’envoyer d’abord a l’hôpital pour que votre incertitude soit levée.meme si les gens disent il est mort il son raison a 70%