Après la menace de grève du SLECG, annoncé le 27 février dernier, le secrétaire général de la structure a fait le point sur l’exécution des différents points de l’accord signé avec le gouvernement, le 10 janvier 2019.
Devant la presse au siège de l’USTG, ce vendredi 1er mars, Aboubacar Soumah a dénoncé le retard dans l’exécution des différents points de l’accord.
” Depuis la signature du protocole, seul le premier point ( dégel du salaire ) a été mis en application. Les autres points n’ont pas été satisfaits dont le point fondamental qui s’agit de l’assainissement du fichier des fonctionnaires enseignants” a dénoncé lesecrétairegénéral du SLECG, Aboubacar Soumah.
Comme dit dans le protocole, une commission tripartite ( USTG SLECG et le gouvernement ) de trente personnes, à la tête de laquelle se trouve le ministre conseiller à l’Éducation, Dr Mamadou Bano Barry, a été mise en place dès les semaines qui ont suivi la signature de l’accord.
Selon Aboubacar Soumah, ” depuis lors tous les jours là commission se réuni à la fonction publique. On a élaboré le TDR suivi d’un budget qui a été soumis l’approbation de la primature. Depuis deux semaines, jusqu’à nos jours on a reçu aucun résultat par rapport à la mise à disposition de ce budget“.
Concernant autres points de l’accord, le premier responsable du SLECG fait constat mitigé sur l’application. ” il y’a euune avancée significative au niveau du ministère de l’Éducation Nationale, concernant la résolution du problème des enseignants syndicalistes mutés. C’est seulement à Kankan qu’il y’a un problème, où le DPE refusé de rétablir nos camarades syndicalistes dans leur droit” a-t-il expliqué, avant de déplorer l’attitude du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Yéro Baldé, sur le respect du protocole d’accord.
“ Le ministre de l’enseignement supérieur de respecter le protocole d’accord,il ne veut pas sentir le SLECG. Il a muté tous nos responsables élus aux niveaux des universités, nous avons exigé qu’il les rétablissent tous” a-t-il martelé.
Quant aux 40% d’augmentation de salaire qui concernent les retraités de 2017, le secrétaire général du SLECG note aussi des problèmes au niveau de déblocage de budget.
Le SLECG a donc donné une semaine au gouvernement ( à compté du 01 mars 2019 jusqu’à la semaine qui suit), pour le respect du protocole en ses 12 points. Au cas échéant, il annonce qu’il usera de tous les moyens légaux à sa disposition pour faire exécuter et respecter ces différents points par le gouvernement.