Le chargé de la planification et des stratégies du Front national et de la défense de la Constitution (FNDC) a réagi ce vendredi 3 juin, par rapport à la communication du ministre de la sécurité et de la protection civile, relative à la mort du jeune élève Thierno Mamadou Diallo, à Hamdallaye.
Sur ce drame, le ministre Bachir Diallo a affirmé qu’une enquête sera ouverte afin de situer les responsabilités. Réagissant aussi à cet effet, l’activiste Sékou Koundouno a exprimé le souhait que ces propos soient matérialisés par des actes concrets.
«Pour que les enquêtes avancent, il faut chercher à savoir qui sécurise le grand Conakry, c’est-à-dire les communes de la capitale y compris Dubréka. Qui sécurise de 6 heures à 18 heures ? Quelles sont les équipes qui prennent la relève de 18 heures à 6 heures ? Quelle était la situation existante, quelles sont les informations des riverains, qui était au niveau de la coordination du poste de commandement de la police et de la gendarmerie ?», a laissé entendre monsieur Koundouno.
«Voici des questions, si elles sont répondues de manière exacte et sincère, cela pourrait nous aider à situer ces responsabilités pour que des sanctions soient prises afin que cela ne se répète plus en Guinée», a-t-il ajouté.
Dans un communiqué rendu public mercredi, suite à la mort du jeune, le Front national pour la défense de la constitution a accusé les forces de sécurité d’être responsables de toutes les violences survenues le jour de la manifestation.
«Ces éléments viennent des forces qui ont pris la relève dans le maintien de la sécurité de 6 heures à 18 heures, des témoins, des riverains, des familles, les unités présentes aux alentours… Est-ce que les équipes déployées pour cette manifestation ont été formées ? La réponse est non ! Donc c’est tellement clair que l’enquête ne doit pas prendre du temps. Il faut qu’on avance dans ce pays», a-t-il conclu.