Cette action n’est pas une première pour les jeunes volontaires réunis au sein de l’amicale des étudiants sortants de de l’université Kankan. Ils viennent de lancer une campagne de don de sang à travers les structures sanitaires de la capitale. Une occasion est mise à profit pendant ce mois de décembre qui est dédié à la lutte contre le Sida pour encourager les élèves et autres citoyens à multiplier cette action pour sauver des vies humaines.
Le centre national de transfusion sanguine, dans la commune de Dixinn et quelques structures sanitaires de la capitale, bénéficient chaque année la largesse des volontaires qui multiplient les actions dans l’humanitaire. Cette année, l’école publique de Fassia, dans la préfecture de Coyah a servi de cadre à cette action de don de sang en faveur du centre national de transfusion sanguine. Sur les lieux, on remarque l’engouement des élèves, enseignants et jeunes volontaires, qui, ont donné plusieurs poches de sang aux patients, parfois perdent leur vie due à un déficit de sang. Alsény CAMARA, président de l’amical décline les raisons « Le mois de décembre est un mois dédié à la lutte contre les pathologies, comme le sida, c’est pourquoi, à chaque année, nous faisons un geste aux nécessiteux, qui ont besoin de sang dans les structures sanitaires du pays. C’est notre manière de contribuer, les gens perdent leur vie, une situation qui s’explique par le manque de sang. »
Les bénéficiaires saluent l’enthousiasme et l’engagement des élèves à donner leur sang pour sauver des vies, les responsables du centre national de transfusion sanguine, structure bénéficiaire ont promis d’œuvrer pour la bonne distribution de ces dons précieux aux patients. « Nous remercions cette structure qui aide chaque année les patients, les nécessiteux à avoir de sang, nous enregistrons des pertes en vies humaines qui s’expliquent par le manque de sang, surtout les femmes qui accouchent. »
Pour les volontaires qui ne cessent d’œuvrer chaque année dans l’humanitaire, donner du sang, c’est sauver la vie. À travers cette action, ils espèrent sensibiliser les populations à en faire autant pour combler le déficit de sang dans les hôpitaux et les structures sanitaires de la capitale et à l’intérieur du pays.