A la sortie d’une rencontre avec le président de l’Assemblée nationale ce mercredi 11 décembre, la délégation du National Democratic Institute (NDI) et de la Fondation Kofi Annan a dit avoir invité les députés pour leur implication dans l’instauration de la paix en Guinée.
C’est l’ancien président béninois, Nicéphore Soglo qui a fait le compte-rendu de la rencontre. Au micro des journalistes, il a d’abord fait un rappel du vécu de l’Afrique pendant les périodes coloniales: “Il faut savoir d’où nous venons et où nous partons! Nous venons de l’enfer. Nous avons connu quatre siècles de traite négrière et nous avons perdu plus de 100 millions d’hommes, de femmes et d’enfants. Où est-ce que nous allons? Nous allons vers la terre promise, au lieu des disparates comme les Indiens d’Amérique (…)“.
“Gouverner c’est prévoir!“, rappelle-t-il. “Nous avons 1 milliard et demi, 2 milliards d’Africains supplémentaires. Alors, est-ce que nous allons voir mourir les gens en méditerranée ou être vendus comme esclaves? Non!“, souligne l’ancien président béninois.
L’Afrique au Sud du Sahara a des groupements avec pour locomotive du Nigéria. Il y a la CEDEAO, la SADEC, la COMESA pour ne citer que celles-ci.
“Alors si on veut qu’un train démarre et que la locomotive c’est le Nigéria, il faut que des wagons se mettent en place. Nous sommes venus pour voir dans quel état se trouve le wagon de la Guinée“, a-t-il réitéré.
“Nous sommes venus pour que la paix règne en Guinée et que tout soit clair et net“, précise l’émissaire.