Ouverture, lundi 7 octobre 2019 à Accra (Ghana), de l’atelier de sensibilisation et de formation des journalistes sur «la transhumance et le commerce de bétail en Afrique de l’Ouest ».
La rencontre a entre autres objectifs, contribuer à un meilleur traitement et diffusion objectives des informations et des problématiques des différents acteurs et des incidences de chaque groupe professionnel sur les autres ; susciter chez les journalistes un intérêt particulier pour le traitement d’information sur les sujets du pastoralisme, les problématiques de l’élevage et du commerce de bétail ; familiariser les journalistes avec les différents concepts en rapport avec le pastoralisme, etc.
Le choix du thème n’est pas fortuit. En effet, la perception négative du pastoralisme ‘’est en partie nourrie par les médias en Afrique de l’Ouest qui décrivent le pastoralisme’’ comme « un mode d’élevage conçu comme vulnérable face aux risques climatiques, environnementaux, sanitaires et terroristes, et comme peu efficient dans le cadre des politiques de modernisation agricole et surtout de gestion de conflits », soulignent les organisateurs.
C’est pour tenter d’améliorer la perception, et en vue de changer ces stéréotypes sur le pastoralisme, que le comité inter-État de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) a organisé conjointement avec le projet élevages et pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique de l’Ouest (PEPISAO), Projet régional de dialogue et d’investissement pour le pastoralisme et la transhumance au Sahel et dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (PREDIP), le projet régional d’appui au pastoralisme au sahel (PRAPS), Acting for life (AFL) et le Consortium CARE cet atelier.
Cet atelier réunit donc 16 journalistes provenant de 13 pays (Burkina Faso, Bénin, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Liberia, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone, Tchad et Togo).
Reconnaissant le rôle ‘’important’’ que jouent les médias dans la vie courante, la Coordonnatrice Régionale du PRAPS, Mme Maty BA/DIAO déclare : « les journalistes sont des couloirs importants de transmission des messages adéquats et pertinents à leurs publics cibles en vue de déconstruire les clichés et stéréotypes péjoratifs sur le pastoralisme et la transhumance. En cela, votre partition dans la diffusion d’informations constructives, des bonnes pratiques pour susciter l’action, l’adoption de comportements positifs en faveur de la consolidation de la cohésion sociale et du développement économique reste capitale. »
Quid des apports de l’élevage et du pastoralisme ?
Selon Mme DIAO, l’importante contribution de l’élevage et le pastoralisme dans les économies des différents Etats du Sahel est bien connue et mérite d’être considérée à sa juste valeur. « Le Sahel à lui seul compte plus de 20 millions des pasteurs avec un cheptel estimé à plus de 60 millions de bovins et 160 millions de petits ruminants », a-t-elle précisé.
Ahmet Moussa Hassan, Coordonnateur régional du PREDIP a ajouté que le pastoralisme et l’élevage font des apports majeurs dans l’économie rurale des États de l’Afrique de l’Ouest : « la contribution au produit intérieur brut (PIB) agricole peut aller de 5% dans les pays côtiers, à 44% dans les pays sahéliens et les systèmes pastoraux fournissent 50 % de la production de viande et 70 % de la production de lait ».
Cet ouf de soulagement ne réalise pas sans défis. C’est pourquoi le CILSS s’est donné comme mandat de : « s’investir dans la recherche de la sécurité alimentaire et dans la lutte contre les effets de la sécheresse et de la désertification, pour un nouvel équilibre écologique au Sahel ».
Aujourd’hui, le pastoralisme dans la sous-région est confronté à des défis liés au changement climatique, la dégradation des terres, la croissance démographique et la pression foncière, l’aspect sécuritaire (conflits, vols, insécurité civile), etc.
Mamadou Aliou Diallo, depuis Accra
Toutes mes salutations distinguées Monsieur, c’est Sekou soumah journaliste et coordonnateur Général ONG-UPARGUI union de la presse agricole et rurale de Guinée UPARGUI,nous voulons bien être dans vos base de données en tant qu’une structure spécialisée dans les différents domaines du développement rural en Guinée. Affectueusement à vous!
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