Sauf en cas de contraintes d’ordre technique et financier, les élections législatives devront se tenir courant 2019. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a dévoilé un chronogramme de 235 jours la tenue du scrutin.
L’institution a mentionné cela après sa retraite à Kindia. La mouvance présidentielle n’a pas trouvé objection à cette version.
Pour elle (mouvance), il n’y a aucune raison que les élections ne puissent avoir lieu si la CENI a déroulé ses contraintes à l’exécutif qui doit remettre les moyens à sa disposition.
Concernant la situation des électeurs fictifs, c’est juste des données qui n’ont pas pu être traitées d’un opérateur à un autre. Cela a créé un cumul qui date de 2008. «Ce n’est pas profitable à un camp», révèle le président de la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale.
Toutefois, l’opposition a exigé l’application de certaines recommandations par la Ceni suite à cette retraite.
«Je ne comprends pas qu’on puisse quitter là-bas pour commencer à chercher des alibis quand l’opposition sait déjà son sort pendant ces élections», rétorque l’honorable Amadou Damaro Camara.
La mise en place des conseils de quartiers et régionaux ne préoccupe pas le député du camp de la mouvance présidentielle. Il a été question à un moment de réviser la loi. Et pour son amendement, l’opposition a affiché son désaccord.
Répondant à la question d’un journaliste de la radio espace, Amadou Damaro Camara a été ferme:
«Ça c’est leur affaire. On était pas en train de dire ce qui leur plait(…)».