DIAFIN, (Dialogues sur l’inclusion financière en Guinée et en Afrique) est une série des tables rondes qui a pour objectif de convier les acteurs, directeurs et parties prenantes autour des sessions d’échanges en vue de faire un état des lieux sur les avancées, progrès, défis et l’innovation en cours dans le secteur de la digitalisation et l’inclusion financière. Le lancement de cet événement dénommé “première série de dialogue de haut niveau sur l’inclusion financière en Guinée et en Afrique” se tiendra le vendredi prochain à Conakry.
Le thème de la session inaugurale porte sur : «Le numérique au service de l’inclusion financière : Quels sont les avancées, enjeux et défis?». L’événement permettra de rendre accessible au plus grand nombre les informations pertinentes sur les politiques d’inclusion financière au niveau national et régional.
La Guinée est désignée pour abriter cette 6ème table ronde à cause de la faiblesse de son accès aux services financiers, témoigne Mariam Tendou Camara, directrice de l’agence Bantou et experte aux Nations unies.
«Quand la Guinée a été désignée en 2018 lors de la 6eme table ronde de l’Alliance mondiale de finance inclusive, nous avons trouvé que c’est opportun d’approcher la BCRG. De même on a vu que le taux de couverture pour l’accès aux services financiers était relativement faible. On a également trouvé que c’est bien d’accompagner la BCRG pour améliorer la compréhension sur l’inclusion financière donc le dialogue sur l’inclusion financière en Guinée et en Afrique (Dia’fin) est né à partir de ces constats », précise-t-elle.
Le DIAFIN bénéficie de l’appui technique et financier de la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG), la Banque panafricaine Ecobank, l’entreprise Orange Finances Mobile Guinée, le programme des Nations unies pour le Développement, la banque Africaine pour le Développement et Afriland First Bank.
Ce dialogue sera une opportunité pour que le grand public ait des informations qu’il n’avait pas, rassure le Directeur général en charge la supervision des institutions financières inclusives à la BCRG. «Lorsque les citoyens auront toutes les informations à leur portée, il y aura une contrainte pour les institutions financières qui sont conviées à ce dialogue », a dit Kémo Condé.
«L’inclusion financière, c’est la mise à disposition de la population qui est en marge du système français qui est classique. Cela mettra le citoyen en dehors de toute tracasserie bancaire», définit-il.