Alors qu’une rencontre est prévue ce lundi 21 janvier 2019 au ministère de la Fonction Publique entre la partie gouvernementale et les Syndicats, c’est une autre situation qui risque de faire capoter le processus.
Le désaccord tourne autour de la mise en place de la commission tripartite, pour l’assainissement du fichier des enseignants. C’est ce qui ressort de la sortie du Secrétaire général adjoint du Slecg Oumar Tounkara chez nos confrères des Grandes Gueules, qui dénonce des manœuvres de certains syndicalistes qui veulent, selon lui saboter le travail qui a mis fin à la grève de 3 mois.
À en croire Oumar Tounkara, il est hors de question que le Syndicat National de l’Éducation (SNE) et le FSPE participent au processus d’assainissement.
“Nous refusons de façon catégorique que le recensement se passe avec le SNE et la FSPE. Parce que les deux syndicats ne sont pas signataires de l’avis de grève. Ils disent qu’ils ont peur d’être marginalisé”, a-t-il souligné.
Par ailleurs, le syndicaliste précise que le recensement dont il sera question prochainement, concerne tous les enseignants sans exception.
“Le recensement que nous voulons faire est un recensement inclusif. Il n’exclut aucun enseignant en situation de classe. À partir du moment où ils ne sont pas signataires, nous n’accepterons pas qu’on fasse le travail ensemble”, a-t-il rassuré.
Du côté du Syndicat National de L’Éducation, le secrétaire général considère cette démarche du Slecg comme une manière qui vise selon lui à exclure tous les enseignants qui ont boycotté le mot d’ordre de grève lancé par le Slecg.