Le Mali accueille à partir de ce samedi 20 décembre le deuxième sommet de la Confédération des États du Sahel (AES), qui regroupe le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Les chefs d’État des trois pays sont attendus à Bamako pour des travaux prévus lundi et mardi prochains, dans un contexte marqué par une forte pression jihadiste et des tensions régionales persistantes.
En amont de ce sommet, une session confédérale du Conseil des ministres de l’AES débute dès aujourd’hui. D’après des documents préparatoires consultés par Rfi, cette rencontre réunit les ministres chargés des Affaires étrangères, de la Défense et de la Sécurité, ainsi que ceux en charge de la coordination des questions de développement.
Les travaux ministériels doivent s’étendre sur deux jours, jusqu’au dimanche 21 décembre, et se dérouleront en principe sous la présidence du général Assimi Goïta, président en exercice de la Confédération des États du Sahel. Le Premier ministre de la transition, le général Abdoulaye Maïga, est toutefois habilité à le représenter si nécessaire.
À l’ordre du jour figurent notamment le bilan de la première année d’existence de la confédération, l’évaluation de ses réalisations, ainsi que l’état des discussions engagées avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). La poursuite de la mise en place des structures confédérales devrait également être au cœur des échanges, précise Rfi.

