Après plus de huit heures de discussions, aucune information n’a filtré entre le gouvernement et l’intersyndicale de l’éducation. Le préavis de grève arrive à son terme ce mardi 25 novembre, laissant planer l’incertitude sur l’issue des pourparlers.
Au cœur des discussions, une plateforme revendicative bien connue mais toujours pendante. L’intersyndicale exige notamment la signature du statut particulier des enseignants, le règlement de la situation des enseignants contractuels, le traitement du dossier des enseignants bloqués depuis décembre 2023, ainsi que la situation spécifique des contractuels de Conakry.
Elle demande également la prise en compte des enseignants non retenus au concours en pratique de classe et dépourvus de statut. À ces points s’ajoutent des revendications portant sur les conditions de travail, dont les primes de préparation, de documentation, de transport et de logement.
L’intersyndicale avait fixé ce mardi 25 novembre comme date butoir. « Nous attendons des actes concrets. Ce mardi est la date butoir. Au-delà, nous tirerons toutes les conséquences », avait prévenu Aboubacar Diesto Camara, secrétaire général adjoint chargé de la communication du SNE. Elle menace de déposer un avis de grève dès ce soir si aucun compromis n’est trouvé.
