À un peu plus d’un mois du scrutin présidentiel prévu le 28 décembre 2025, la Direction générale des élections (DGE) a convié, samedi 22 novembre, l’ensemble des candidats à une séance de concertation consacrée aux derniers ajustements organisationnels.
Selon les informations communiquées par l’institution, trois enjeux majeurs ont dominé les échanges. Le premier porte sur le financement public de la campagne, incluant l’octroi des subventions de l’État et les obligations de transparence imposées par les articles 274, 281, 282 et 283 du Code électoral.
La sécurité des candidats durant toute la période de campagne a également été abordée. La DGE a précisé que le dispositif serait coordonné avec les forces et services de sécurité afin de garantir « un climat politique serein ».
Troisième point discuté : le rôle des délégués dans les bureaux de vote et au sein des Commissions administratives de centralisation des votes (CACV), un mécanisme jugé essentiel pour assurer la crédibilité du processus de dépouillement.
La rencontre, organisée dans les locaux de la DGE à Camayenne , s’est tenue en présence de plusieurs institutions, parmi lesquelles l’Observatoire national autonome de supervision du référendum (ONASUR) et le Haut Commandement de la gendarmerie nationale, témoignant de l’importance accordée à la transparence et à la sécurisation du scrutin.
À l’issue des travaux, “les candidats ont unanimement salué le travail de la DGE, soulignant la clarté des informations fournies et la qualité de la préparation du scrutin. Cette rencontre marque une étape importante dans la mise en place d’un cadre électoral jugé inclusif et rigoureux”, lit-on dans le communiqué.