Suite à la publication de la liste définitive des candidats retenus pour l’élection présidentielle du 28 décembre 2025, la réaction du Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES) ne s’est pas fait attendre.
Dans une déclaration rendue publique ce jeudi 13 novembre 2025, la formation politique dirigée par Ousmane Kaba dit prendre acte de la décision de la Cour suprême, tout en dénonçant une manœuvre d’exclusion préméditée.
“Le PADES a pris acte de la décision de la Cour suprême du mercredi 12 novembre 2025 d’exclure de la course présidentielle la majorité des candidats dont le PADES”, lit-on dans la déclaration, remerciant ses partisans pour leur engagement constant.
S’agissant du rejet de la candidature de Ousmane KABA, le PADES relève deux points essentiels.
Dans cette déclaration, le PADES met directement en cause la Direction Générale des Élections (DGE), accusée d’avoir joué un rôle central dans ce qu’il qualifie de “planification du processus d’exclusion”. “La Direction Générale des Élections (DGE) est au cœur de la planification du processus d’exclusion. À ce titre, la DGE a distribué aux candidats une liste de neuf (9) documents à fournir, or la liste ne contient nulle part un 10ᵉ document, c’est-à-dire la fameuse fiche d’identité dont le manque a motivé le rejet de la candidature du PADES. Ainsi, la DGE est l’instrument qui a conçu le stratagème servant à éliminer les candidats gênants sur le terrain”, indique la déclaration.
Le parti pointe également du doigt la Cour suprême, qu’il accuse d’incohérence dans la gestion des recours. “La Cour suprême a donné trois (3) jours de recours aux différents candidats pour déposer les documents manquants qui devraient normalement écarter l’irrecevabilité. Or, la Cour a estimé qu’aucun document ne permet de corriger la liste. On se demande alors pourquoi publier une liste dite provisoire et donner un délai de recours si la décision et la liste initiales ne peuvent être amendées.”
Malgré la fermeté de son ton, le PADES conclut sa déclaration sur un appel au calme et à la responsabilité de ses partisans : “Nous demandons à nos militants et sympathisants de privilégier la paix tout en restant mobilisés”, a conclu le PADES.
La décision de la Cour suprême, qui confirme l’exclusion du Dr Ousmane Kaba de la course présidentielle, marque une étape controversée du processus électoral. Tandis que le PADES dénonce une “exclusion planifiée”, les institutions concernées n’ont, pour l’heure, pas réagi officiellement à ces accusations.

