À l’approche du congrès de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), prévu le 6 juillet 2025, les tensions s’exacerbent au sein du parti. Ousmane Gaoual Diallo, ministre des Transports et porte-parole du gouvernement, a officiellement annoncé sa candidature à la présidence de la formation politique. Dans un entretien accordé à Lynx.net, l’ancien coordinateur de la Cellule de communication de l’UFDG affiche ses ambitions et dénonce des irrégularités dans l’organisation du congrès.

« Oui, la volonté de diriger notre parti est intacte. Je le réaffirme, je serai candidat. Mais je ne crois pas à la volonté du clan d’en face d’organiser un congrès inclusif et transparent », a-t-il déclaré, dénonçant un climat de blocage interne. Il appelle à un retour aux fondamentaux du parti : « Nous devons en toutes circonstances promouvoir la démocratie, le droit, le respect des textes fondateurs de l’UFDG, pour espérer faire de notre pays un espace où les textes de loi, les engagements politiques comptent. Je serai candidat. Maintenant, tout est fait pour qu’il n’y ait pas d’autres candidatures », a insisté Ousmane Gaoual Diallo.

Dans ce climat de méfiance, le processus de désignation des membres du futur bureau exécutif se poursuit. Le vice-président chargé des affaires économiques et financières, Kalémodou Yansané, lors de la dernière assemblée générale, a invité les membres sortants à confirmer leur volonté de rempiler. « Tous ceux qui souhaitent être à nouveau candidats pour faire partie du bureau exécutif sont invités à venir confirmer leur présence devant la Commission, au plus tard le 20 juin à 18 heures. Passé ce délai, vous serez considérés comme démissionnaires », a-t-il précisé.

Ce congrès s’annonce donc sous haute tension, dans un parti où les divergences sur la gouvernance interne refont surface à l’heure des grandes décisions.