Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MESRSI) et le Syndicat national autonome de l’enseignement supérieur (SNAESURS) tendent vers un consensus alors que ce dernier menaçait, le 26 décembre, de déclencher une grève illimitée à partir du 02 janvier 2024.
En effet, dans sa note qu’il avait adressée à la patronne de l’enseignement supérieur, le Syndicat national autonome de l’enseignement supérieur exigeait de celle-ci :
– L’engagement de tous les enseignants-chercheurs et chercheuses des IST, CR et CDI à la fonction publique conformément au protocole d’accord du 22 juillet 2023 ;
– La signature de l’arrêté conjoint relative à la revalorisation des primes liées aux grades des enseignants-chercheurs et chercheuses, d’ici le 31 décembre 2023 conformément au protocole d’accord.
Passé ce délai, le mouvement syndical menaçait de lever la suspension de son mot d’ordre de grèves illimitée. Heureusement, un terrain d’entente est sur le point d’être trouvé.
“Nous sommes en train d’aller vers un dénouement. Nous regardons la volonté du partenaire à résoudre le problème avant la date que nous avons indiquée. Nous nous inscrivons dans un processus de dialogue. Nous sommes en train de discuter. Les partenaires sont en train de s’activer pour satisfaire notre demande donc, avec cette volonté nous ne pouvons pas nous inscrire dans un processus de va t’en guerre”, explique le secrétaire administratif du SNAESURS, Mohamed Soumaoro, que nous avons joint au téléphone ce jeudi 28 décembre 2023.
