Depuis 2010, la Journée internationale de la Santé sexuelle est célébrée le 4 septembre de chaque année. L’objectif est prôner le droit de chaque personne au bien-être sexuelle, à l’autonomie corporelle, et en soutenant l’accès aux services essentiels de Santé sexuelle et reproductive (SSR), sans discrimination. Ainsi qu’à assurer l’accès à la contraception, à une éducation complète à la sexualité, à la santé maternelle, et à des services permettant de prévenir et prendre en charge la violence basée sur le genre et les pratiques néfastes comme les mutilations génitales féminines et le mariage précoce.
Dans le monde, les indicateurs de droits et santé sexuels et reproductifs restent préoccupants. Les problèmes de santé liés à la SSR représentent ainsi une problématique importante de par leur prévalence. L’Afrique en est particulièrement concernée.
Selon une étude de Sex Rights Africa Network, «seules 14,7 % des jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans mariées ou en union, ou leur partenaire sexuel, utilisent actuellement au moins un moyen de contraception. Les régions ouest africaine et centrale présentent les proportions les plus élevées d’adolescentes donnant naissance avant l’âge de 18 ans (33 %). Un accès des adolescentes aux moyens de contraception permettrait d’éviter 2,7 millions de grossesses non consenties par an en Afrique subsaharienne».
Pour le cas spécifique de la Guinée, la législation est favorable à la question des droits et santé sexuels et reproductifs. Toutefois, il manque une vulgarisation et une mise application stricte. D’après le rapport ONUSIDA, publié en 2018, «seulement 15,2% des jeunes filles âgées de 15 à 24 ans et 33,8% des jeunes garçons ont des connaissances en matière de prévention du VIH».