Les victimes du massacre du 28 septembre 2009 ont exprimé lors d’une conférence de presse, leurs besoins de prise en charge médicale, psychologique et financière. Ce samedi 30 septembre, le ministre de la Justice, Alphonse Charles Wright, a tenu à rassurer ces victimes.
De nombreuses victimes ont subi des sévices au stade de Conakry en 2009. Certaines personnes sont handicapées à vie et d’autres vivent encore sous le traumatisme. En fonction de la situation, les ONG et l’association des victimes ne cessent de rappeler les besoins d’assistance sanitaire, psychologique et financière de certaines parmi eux.
Pour répondre à leur cri du cœur, le ministre de la Justice et des droits de l’Homme rassure qu’il a entendu “leur appel”, en dépit du manque de moyens de l’État guinéen pour y faire face. Par conséquent, il lance un appel nouveau aux partenaires.
« Nous entendons leur appel au secours, qui nous parviennent quotidiennement. Elles (victimes ndlr) ont besoin de soins médicaux, d’une assistance financière, de soutien psychologique, et bien d’autres formes d’aide. Nous encourageons nos partenaires à envisager des mécanismes pour accompagner l’État guinéen dans la mise en place de mesures administratives réparatrices intérimaires, distinctes des mesures de réparation qui seront ultérieurement prononcées de manière indépendante par le tribunal. Il est crucial de souligner que pour que ces victimes puissent exercer leur droit à la réparation, il est primordial qu’elles soient en vie », a exhorté Alphonse Charles Wright.
A date, le ministre de la justice explique que l’Etat guinéen a pu mobiliser 19 milliards pour les victimes qui jouent un rôle essentiel dans ce procès. Mais vu le besoin qui se manifeste du jour au lendemain, Charles Wright insiste sur la nécessité pour les partenaires de voler au secours de la Guinée.