Après avoir réalisé des campagnes de sensibilisation dans des écoles et orphelinats, le Club Raby et les enfants, a organisé le samedi 28 mai 2022, un atelier de discussions et de plaidoyer sur la participation des enfants dans les prises de décisions en Guinée. La rencontre a connu la participation des partenaires, des enfants et des ONG qui œuvrent dans la promotion des droits des enfants.
Selon la présidente du Club Raby et les enfants, l’objectif de cet atelier vise à réunir des enfants et adolescents pour discuter afin de savoir comment faire des propositions aux autorités, pour que cette couche juvénile puisse se sentir mieux impliquer dans les prises de décisions qui lui concernent. Pour elle, il y a énormément de rencontre du genre mais pour l’instant qui n’ont eu d’impact sur les concernés. Elle estime si ce sont les enfants eux-mêmes qui se réunissent pour discuter et proposer des solutions, «c’est plus pertinent», parce que, explique Raby Diallo, « ce sont eux qui ont envie d’apporter leurs valeurs ajoutées.»
L’initiative, explique la fondatrice du Club Raby et les enfants, découle d’un projet sous régional dénommé “Porte ta voix pour les jeunes”, piloté par une organisation sénégalaise dénommée social change Factory. Cheikh Ahmed Tidiane Diouf, est le responsable des programmes de cette organisation.
«Nous avons décidé de travailler avec le club Raby et les enfants, parce que cette organisation s’active dans le domaine de la participation citoyenne des enfants. Nous sommes là pour écouter les enfants pour savoir qu’elle est cette Guinée qu’ils ont envie de construire demain. Nous allons nous activé à ce que le rêve de ces enfants puisse être réalisé.»
Hawa Jude Tounkara, une des participantes à la rencontre, a fait un plaidoyer aux autorités du pays, au nom des enfants guinéens.
«L’heure n’est pas aux discours, nous demandons aux autorités guinéennes de prendre leurs responsabilités. Ils doivent punir les auteurs de violences faites aux enfants plus précisément les violeurs. Qu’ils fassent que les populations reprennent à leur faire confiance. Si vous remarquez actuellement quand on enregistre un cas de viol, les gens ne vont pas à la police parce qu’ils savent que, quand ils y vont, l’affaire est retardée, on les soutirer de l’argent. Ils faudrait qu’ils soient là à jouer leur rôle, arrêter de soutirer de l’argent aux pauvres citoyens.»
Au terme de cet atelier, le Club Raby et les enfants, compte élaboré un document de plaidoyer qu’il va confier au parlement des enfants pour porter leur plaidoyer au niveau de ses partenaires et du gouvernement guinéen.