Interpellé lors d’un déjeuner de presse ce mercredi 29 janvier 2025 sur le cas de Habib Marouane Camara, enlevé le 26 novembre 2024 et toujours introuvable, le ministre porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, a fait un parallèle avec celui de Chérif Diallo, un autre journaliste disparu depuis le 23 juillet 2015.

Répondant à la question d’un journaliste, Ousmane Gaoual a souligné que “concernant le cas de Marouane, ce que je peux suggérer, c’est que lorsqu’il y a des situations similaires, il faut éviter de donner des informations comme si on était témoin direct de ce qui s’est passé, parce que cela induit en erreur l’opinion publique et perturbe les enquêtes”, a-t-il affirmé, rappelant le cas du journaliste Chérif Diallo.

“Je ne sais pas ce qu’est devenu votre collègue journaliste Chérif Diallo, disparu depuis 2015. Je ne sais pas si certains d’entre vous s’en souviennent, mais on le cherche toujours. À l’époque, le CNRD n’était pas au pouvoir, et personne ne nous disait que c’était des personnes encagoulées qui commettaient ces actes.

Aujourd’hui, dès qu’un crime, ou tout acte susceptible d’être qualifié comme tel, se produit, on entend dire : ce sont des gens encagoulés, les forces spéciales, on les a vus, ils les ont pris, ils les ont emmenés ici. Cela déroute l’opinion publique”, a-t-il martelé.