Au cours de l’Assemblée générale de son parti qu’il a présidé ce samedi 27 octobre 2018, Cellou Dalein s’est montré plus catégorique.
Si jusque-là le leader de l’Ufdg s’était montré plus ” flexible” sur certaines questions, cette fois-ci l’ancien premier ministre décide de n’est plus négocié avec le gouvernement d’Alpha Condé. En dépit de l’accord politique obtenu le 08 aout 2018 au QG de l’Ufdg et qui a abouti à l’installation partielle des conseillers communaux. Une installation que l’opposition n’a cessé de dénoncer depuis le début du processus.
« Je ne négocie pas avec le gouvernement. Il doit y avoir des manifestations. S’ils veulent, ils nous envoient tous en prison. Mais ne reculons pas. Nous n’avons pas le droit d’oublier ceux qui ont donné leur vie. Ces gens-là étaient des citoyens qu’on a arrachés à l’affection de leurs parents. Il y a beaucoup de prisonniers également, mais nous n’allons pas négocier leur libération. C’est dans la rue, en protestant et en refusant l’arbitraire. Dans les dictatures, la place des patriotes, c’est soit la présidence, soit la prison ».
Cellou Dalein est revenu sur les séries de manifestations que les opposants au régime d’Alpha Condé projettent d’organiser, pour dit-il dénoncer l’exécution partielle du même accord.
« Lundi et mardi, il faut qu’on sente qu’on est dans la résistance. N’ayez plus peur de rien. Nous pourrons tous nous retrouver soit au cimetière de Bambeto, soit à la prison. Mais résistons, n’abdiquons pas. Défendons nos droits, défendons nos suffrages. Ils veulent nous assassiner, ils veulent nous emprisonner. Qu’ils y aillent, mais en tout cas nous ne reculerons pas. Après lundi, mardi et jeudi prochain, la semaine suivante, nous continuerons nos manifestations jusqu’à la satisfaction de nos revendications ». A laissé entendre le chef de file de l’opposition.