Sociaux de la réussite de la transition guinéenne qui passe forcément par un dialogue franc et inclusif, le Forum des forces sociales de Guinée interpelle les autorités. Dans une déclaration rendue publique le mardi 27 septembre 2021, les membres du FFSG adressent des nouvelles propositions au gouvernement et au CNRD pour la réussite du dialogue.
Des propositions qui aboutiront à un consensus rapide entre le CNRD, le gouvernement et les acteurs des forces vives de la nation.
Nous vous proposons ci-dessous, un extrait de la déclaration du FFSG lue par son coordinateur Abdoul Sacko:
Le Forum des forces sociales de Guinée fort de sa proximité avec les populations à la base et ses diverses relations avec l’ensemble des acteurs de la vie nationale reste convaincu bien malheureusement que si un format objectif et réaliste du dialogue inclusif n’est pas trouvé de toute urgence, il y a des forts risques que des troubles sociopolitique et sécuritaire puissent s’en parer de la transition guinéenne.
C’est pourquoi le Forum des forces sociales de Guinée engagé depuis le début de la transition de manière objective et indépendante à la recherche d’une approche inclusive et consensuelle pour un retour à l’ordre constitutionnel avec le moindre risque politique sociale et sécuritaire dans le pays et de la sous-régionale en général.
Fait à nouveau des propositions ceci malgré que le CNRD est resté sans retour sur les premières contributions.
Cette autre proposition médiane du format du dialogue vise à aboutir rapidement à un consensus entre le gouvernement, le CNRD et les forces vives avec la communauté internationale sur la conduite de la transition. Le dialogue ne peut réussir que s’il se tient entre le CNRD et les acteurs des forces vives.
Vu la crise de confiance qui existe entre les acteurs sociaux-politiques ce qui a conduit certains à solliciter une médiation internationale et de l’autre côté le CNRD a opté pour une facilitation nationale. Regrettant que depuis un an les acteurs nationaux n’ont pas pu trouver une solution à la crise liée à la gestion de la transition.
Considérant que l’espoir suscité par la médiation de la CEDEAO, prenant acte de la nouvelle moratoire que les chefs d’État de la CEDEAO ont donné à la Guinée pour la définition d’un chronogramme n’excédant pas deux ans, conscient que sans le consensus même sans les sanctions de la CEDEAO les conséquences seront énormes.
Pour un dialogue inclusif, le forum des forces sociales de Guinée propose 06 représentants de la société civile, deux des médias, deux des syndicats, 10 des coalitions politiques et cinq du CNRD organes de la transition que le médiateur de la CEDEAO Thomas Bony Yayi assure la coordination.
Trois facilitateurs nationaux choisis pour leur intégrité, leur impartialité pour appuyer le médiateur et assurer le secrétariat du dialogue.
Trois cadre de l’administration dont 1 de la primature, 01 du MATD et 01 ministère des affaires étrangères de la coopération internationale et des Guinéens de l’étranger pour l’appui sur le plan administratif et trois experts consultants du G5, dont le nombre peut varier selon la nécessité pour assurer l’appui financier et technique.
Dans le cadre de ma mise en œuvre et le suivi du chronogramme de la transition y compris certains sujets d’enjeux majeurs tel que la constitution, l’organe de gestion des élections, le fichier électoral, la réconciliation, un dialogue permanent inclusif regroupant l’ensemble des forces vives de la nation, le CNRD et les autres organes de la transition peut être institué de façon périodique tout au long du processus.