Après la mort du général Lansana Conté en décembre 2008, la junte militaire dirigée par Moussa Dadis Camara prend le pouvoir, promet de la rendre aux civils avant que le chef de la junte n’envisage de confisquer le pouvoir.
Face à cette tentative de Moussa Dadis Camara de confisquer le pouvoir avec sa fameuse phrase : « Si je veux je me présente » [comme candidat à la présidentielle qu’il compte organiser ndlr], la classe politique guinéenne décide de manifester pour montrer son désaccord face à cette idée du chef de la junte.
Le 28 septembre 2009, les forces vives guinéennes appellent à un meeting au stade du 28 septembre pour dénoncer la tentative de confiscation du pouvoir par la junte. L’armée fait irruption dans le stade et tire à bout portant sur la foule.
157 personnes sont tombées sous les balles des hommes armés, 1500 blessés ont été dénombrés, une centaine de portés-disparus et 109 femmes violées selon le décompte de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme.
11 ans après ce triste massacre, les coupables sont toujours libre et les victimes attendent toujours que justice leur soit rendue.