Alors que de fortes pluies, d’intensités variables, continuent de s’abattre sur la Guinée, notamment à Conakry, l’Agence nationale de gestion des urgences et catastrophes humanitaires (ANGUCH) dresse un bilan préoccupant des pertes humaines et des dégâts matériels.
Plus de dix décès ont été enregistrés sur l’ensemble du territoire national depuis le 28 juin.
Lors d’une tournée effectuée ce week-end, l’ANGUCH a tiré la sonnette d’alarme sur l’aggravation des conséquences des inondations cette année, par rapport à 2024.
“L’année dernière, on était à 6 morts durant toute la saison sur l’ensemble du territoire national pour cause d’inondations. Mais aujourd’hui, en 2025, du 28 juin, aujourd’hui nous sommes le 27 juin, nous sommes déjà à 15 morts”, a déclaré Lancei Touré, directeur général de l’ANGUCH, au micro de la RTG.
Selon les prévisions du service de la météorologie, les précipitations seront encore plus intenses au mois d’août.
Cette situation pousse le directeur de l’Agence à inviter la population à plus de vigilance.
“Il y a la prévision météo qui nous dit que ça sera encore beaucoup plus intense le mois prochain. C’est pourquoi il est important d’interpeller nos citoyens pour dire que les écoles qui ont été identifiées pour que, quand la pluie commence, et les gens qui sont identifiés comme des ménages à haut risque d’inondations puissent se diriger vers ces écoles”, a-t-il lancé.
Il a également annoncé que l’ANGUCH communiquera prochainement de manière plus large sur les établissements scolaires et d’autres endroits désignés pour accueillir les personnes concernées.
Depuis le début des fortes pluies, le gouvernement guinéen, à travers l’ANGUCH, a déjà apporté son assistance à plus de 150 personnes dans la zone de Coyah, précisément au quartier Bannaniré.
