Décédé dans la journée de ce 27 juillet 2019, des suites des problèmes cardiaques, à l’hôpital sino-guinéen, la disparition de l’ancien président de la Cour Constitutionnelle, Kéléfa SALL a suscité de vives émotions au sein de l’opinion publique guinéenne.
Dans un tweet, le chef de fil de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo a présenté ses “condoléances à la famille du défunt, aux magistrats et au peuple de Guinée”.
Le président de l’UFDG a aussi rappelé le caractère immortel de la personnalité, grâce aux actes posés par celui-ci: “vivant, il le restera toujours par la résonance intemporelle de son action à la tête de la Cour constitutionnelle”, a-t-il clamé.
“Kéléfa Sall n’a pas survécu à l’injustice et au coup de force d’Alpha Conde PRG” a enfin laissé entendre Cellou Dalein Diallo.
Le 15 décembre 2015, alors qu’il était président de la Cour Constitutionnelle, M. Kéléfa SALL avait dans un discours “historique” mis en garde le président de la République, contre toute tentation des sirènes révisionnistes, pour un éventuel troisième mandat. Celui-ci venait de prêter serment pour son second et dernier mandat.
En 2019, Me Kéléfa SALL se voit destituer de son poste de président de Cour Constitutionnelle, par les huit (8) autres commissaires, alors qu’il était en cours de mandat. Sa destitution sera validée par le président de la République, ce en violation du règlement intérieur de son institution et aussi de la constitution.
L’homme sera par la suite mêlé dans une affaire de mauvaise gestion des finances de l’institution, l’élément de trop qui le poussera dans un malaise profond.