Un homme de 34 ans, arrêté après avoir blessé huit piétons en Californie en leur fonçant dessus avec sa voiture, avait délibérément pris pour cible une famille parce qu’il les croyait musulmans, a indiqué vendredi la police.
Le chauffeur, Isaiah Peoples, aurait visé cette famille uniquement sur leur apparence, selon l’enquête des policiers de Sunnyvale, près de San Francisco, qui traitent désormais l’affaire comme un « crime motivé par la haine », une catégorie d’infractions pénales à part. La mère d’Isaiah Peoples s’est exprimée à la télévision pour dire son incompréhension et expliquer que son fils était un citoyen parfait.
A driver in Northern Calif. was arrested Tuesday after plowing his car into a crowd of pedestrians; authorities in Sunnyvale, Calif., say 34-year-old Isaiah Peoples hit bystanders intentionally, yet they continue to search for answers as to his motivation.
Here’s @jamieyuccas pic.twitter.com/OtvOUdVFZ4
— CBS Evening News (@CBSEveningNews) April 24, 2019
Une adolescente dans le coma
« De nouvelles preuves montrent que Peoples a intentionnellement visé les victimes en fonction de leur race et du fait qu’il les croyait de confession musulmane », écrit le service de sécurité publique de Sunnyvale dans un communiqué. Selon des médias locaux, trois membres de cette famille figurent parmi les huit piétons blessés mardi en début de soirée : le père, une fille de treize ans et un garçon de neuf ans. L’adolescente est la plus sérieusement touchée et se trouve actuellement dans le coma.
The mother of Isaiah Peoples, the man accused of intentionally plowing his car into a group of people in Sunnyvale, CA is defending her son this morning. @CBSSacramento: https://t.co/qEaErAzr8D pic.twitter.com/HSqz0bkRRw
— HLN (@HLNTV) April 25, 2019
La nationalité et la religion de la famille visée n’ont pas été précisées. On ignore si le suspect, formellement inculpé vendredi, avait suivi spécifiquement cette famille ou a agi sur une impulsion. L’avocat d’Isaiah Peoples a toutefois estimé lors d’une conférence de presse que ce drame « était clairement le résultat d’un trouble mental » et qu’il allait demander des expertises psychiatriques pour son client, un ancien combattant qui pourrait souffrir de syndrome de stress post-traumatique.