Le tribunal de première instance de Mafanco a rendu le verdict dans le procès opposant le ministre conseiller à la présidence au journaliste Almamy Kala Conté ce jeudi 28 mars.
La juge, Djénabou Donghol Diallo a condamné le journaliste Almamy Kala Conté de diffamation par voix de presse et, à un payement d’une somme symbolique de 4.000.000 gnf pour titre de dommage au ministre Naby Laye Kiridi Bangoura.
Elle a ensuite exigé à ce que la décision du tribunal soit dans 5 journaux pour large diffusion.
Les avocats de la défense disent être contre la décision, et ils vont interjeter l’appel.
D’après Me Thierno Souleymane Barry, ce jour est une journée noire: «Nous relevons formellement appel sur instruction de notre client. Diverses raisons seront amenées au niveau de la Cour d’appel, dont entre autres le non respect des droits à la défense et tout amalgame autour de la sémantique. C’est-à-dire, la confusion entre un compte-rendu et un article d’investigation. Nous venons d’assister à une journée noire (…)».
Me Thierno Souleymane Barry, affirme que cet acte est un assaut contre la liberté de la presse.
De l’autre côté, les avocats de la partie civile se sont réjouis de la décision rendue par le tribunal. Selon Me Ousmane Simakan, c’est le droit qui a été dit. Il a évoqué que le droit d’expression est constitutionnel, mais son exercice aussi obéit à des règles.