Investi candidat des Nouvelles Forces Démocratiques (NFD) pour la présidentielle du 28 décembre prochain, Dr Ben Youssouf Keita a présenté sa vision d’une Guinée unie et équitable. Lors de son investiture, il a appelé à tourner la page des divisions politiques et à bâtir un pays où le mérite, la compétence et la justice sociale prévalent sur les rivalités régionales et ethniques.
« Je veux une Guinée du renouveau, une Guinée qui ose, qui avance, qui s’élève », a-t-il déclaré, avant de préciser sa vision d’un pays où « le mérite premier sur le favoritisme, où les jeunes travaillent et réussissent, où les femmes sont honorées et autonomes, et où les anciens sont respectés et protégés ».
Pour Dr Keita, le développement du pays doit s’appuyer sur une gouvernance juste, équitable et inclusive. « Je veux bâtir une Guinée forte par son unité, grande par sa jeunesse et riche par le travail », a-t-il affirmé. « Mon objectif est de bannir les divisions, de rétablir la confiance et de redonner l’espoir au peuple. »
Le candidat des NFD a également promis de lutter contre les injustices sociales et le régionalisme, des fléaux qui, selon lui, minent la cohésion nationale. « Je ne suis pas le candidat d’une ethnie ni d’une région. Je suis le candidat de la République, de l’unité nationale, du respect mutuel, de la réconciliation et de la redistribution équitable des ressources nationales », a-t-il insisté.
Dans sa vision, la Guinée doit devenir un pays où la compétence prévaut sur l’appartenance communautaire. « Je veux que demain, dans notre Guinée, on ne demande plus : « D’où viens-tu ? mais plutôt : « Que peux-tu apporter à ton pays ? La Guinée n’a pas besoin d’hommes d’ethnie, mais d’hommes de valeur, de devoir, de vérité et de justice », a-t-il martelé.
En conclusion, le Dr Ben Youssouf Keita a appelé les Guinéens à tourner la page des divisions politiques et à s’unir autour d’un idéal commun. « La Guinée a trop souffert des rivalités inutiles, des querelles d’ego et des calculs politiques. Il est temps d’ouvrir une nouvelle page de notre histoire : celle du rassemblement et de la responsabilité nationale », a-t-il lancé sous les applaudissements de ses partisans.
