Le Front national pour la défense de la constitution salue le travail du parquet de Conakry qui a annoncé avoir mis main sur le gendarme filmé, l’arme en main lors de la manifestation du FNDC du 20 octobre dernier.
Joint au téléphone ce jeudi 27 octobre, le coordinateur du mouvement Elazologa, un des membres de la coordination du Front indique que les autorités disposent les moyens pour identifier tous les coupables des tueries pendant les manifestations.
“L’Etat sait dans quel quartier l’acte a été commis, quel est le véhicule, le matricule est connu, quels sont les gendarmes qui sont dedans”, explique-t-il.
Selon lui, Ibrahima Baldé présenté par le parquet mercredi soir n’est pas seul dans cette situation. Il demande aux autorités d’aller plus loin dans cette démarche.
“Nous nous avons plus de 5 vidéos où il y a des gendarmes qui ont des kalachnikovs et qui tirent, seulement c’est son cas qui a été évoqué”.
Pendant les manifestations, les agents de sécurité se cachent des caméras des journalistes pour commettre certains actes ignobles à l’endroit des citoyens.
Pour permettre désormais à identifier les coupables, le coordinateur du mouvement Elazologa appelle le peuple à se munir de leurs smartphones afin de filmer ceux qui commettent des crimes.
“Ils font semblant de venir commettre ces crimes. Donc nous avons autorisés à tous les militants pro démocratie à se munir de leurs téléphones, parce qu’au moment où ils font ces crimes ils se cachent des journalistes reporters sur le terrain”, lance l’activiste.
Mamadi Onivogui soutient que “c’est un ouf de soulagement pour le FNDC et pour les victimes que ce gendarme soit retrouvé”. Il salue le courage des personnes qui l’ont filmé.