Le parti des démocrates pour l’espoir (PADES) a apporté des critiques sur les faits qui sont à la une de l’actualité en Guinée. Le parti a joué à l’arbitre en critiquant et en faisant des suggestions pour un changement selon les responsables du bureau politique.
D’abord en critiquant la campagne d’assainissement que mène le gouvernement les derniers samedi de chaque mois, le Pades trouve l’action normale mais les mesures prises deviennent “des mesurettes” dans le sens où, au lieu de trouver des solutions, il (le gouvernement) crée des problèmes plus énormes.
Pour le coordinateur administratif du pades, le problème de salubrité est profond. Et il faut des solutions structurelles. C’est dire qu’il faudrait que l’Etat prenne en compte des problèmes en entier et apporter des solutions durables. A comprendre Mohamed Kaba, les autorités devraient imiter certains pays qui nettoient nuitamment leurs villes.
Les crises post-électorales et syndicales
Au yeux du pades, ces accords signés pour une sortie de crise n’ont servi à rien. C’est pourquoi les crises perdurent.
«Vous ne pouvez pas, dans une élection locale faire des décisions à l’insu des principaux concernés. Les Etats majors ont fait des accords et sur le terrain les populations qui ne se sont pas reconnues dans ces accords, les ont rejetés et nous nous sommes retrouvés dans une autre crise», a expliqué le coordinateur administratif du pades.
Sur la marche de l’opposition républicaine qui a été réprimée le mardi dernier, le coordinateur a reconnu que c’est un droit qui a été violé. Mais à l’opposition aussi de respecter la loi.
«On ne peut pas, dans un pays démocratique, se faire justice soi-même. Quand bien même les institutions judiciaires sont faibles, il faut les utiliser, les renforcer et les pratiquer. C’est comme ça elles deviennent fortes», conseille-t-il.
Mohamed Kaba touche ce point pour interpeller Cellou et ses pairs à s’abstenir de transgresser certaines limites non autorisées par l’autorité de l’Etat quand ils veulent mener leur marche de protestation.
“Si l’on veut détruire l’avenir d’un peuple, il ne s’agit pas forcément d’utiliser un canon, mais bafouer son éducation”
Le parti de Dr Ousmane Kaba suggère à ce que le dialogue se poursuive entre le Slecg et le gouvernement pour une sortie de crise qui paralyse le système éducatif guinéen. La situation des élèves guinéens devrait préoccuper Kassory et son équipe d’une part et d’autre, Aboubacar Soumah et ses camarades syndicalistes doivent aussi fléchir pour l’intérêt des apprenants.