Poursuivi pour «des faits d’association, incendie volontaire, troubles à l’Etat par le massacre, la dévastation ou le pillage, participation à un mouvement insurrectionnel et menaces par le biais d’un système informatique», d’après un mandat d’arrêt international émis par le doyen des juges près le tribunal de première instance de Dixinn, Sékou Koundouno bénéficie d’un autre soutien de taille. Il s’agit des avocats français du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC).
Maître William Bourdon et ses collègues dénoncent le mandat de dépôt émis contre le responsable des stratégies et planification du front anti-troisième mandat. Ils affirment qu’une telle procédure constitue à l’évidence une forme d’intimidation à « l’encontre non seulement de Monsieur Sékou Koundouno mais, plus généralement, de tous ceux qui militent pour la démocratie en Guinée ».
Pour se faire entendre, ces avocats ont immédiatement saisi la Haut-Commissaire aux droits de l’homme Michelle Bachelet, Mme Mary Lawlor, Rapporteuse spéciale sur la situation des défenseurs et défenseuses des droits humains, INTERPOL, ainsi que les organisations internationales Human Rights Watch, Amnesty International et la FIDH afin que des actions urgentes soient prises contre ces pratiques rétrogrades et que cessent ces actes d’intimidation et ces représailles.
«Ils exerceront toutes les procédures utiles pour voir reconnues et sanctionnées les graves violations aux droits de leur client», indique la note.
Communiqué de presse des avocats KOUDOUNO FNDC
