Au sortir d’une audience à huis clos devant la chambre de contrôle de la Cour d’Appel de Kankan vendredi, Me Salif Béavogui, l’avocat des militants du Fndc détenus dans cette ville a confié avoir introduit une demande de mise en liberté de ses clients.
Ils sont 42 militants du Fndc (Front national pour la défense de la Constitution) qui croupissent à la maison centrale de Kankan, il y a plusieurs mois. Selon Me Salif Béavogui, ces individus souffrent “énormément de multiples complications sanitaires” dans cette prison.
“Le droit à la santé est un droit constitutionnel”, a dit l’avocat au micro du correspondant de Guineenews. “Ce n’est pas parce qu’on est en prison, qu’on doit être laissé pour compte.”
Me Salif Béavogui révèle qu’au cours des discussions, le pool d’avocats formé pour défendre le dossier a relevé une panoplie de violations des règles de procédure notamment aux articles 290, 244, 235 relative au Code de procédure pénale.
L’avocat signale que ce pool a démontré que toutes ces dispositions ont été violées. Les avocats des ces militants ont cependant aux magistrats de la chambre de contrôle d’instruction de la Cour d’Appel de Kankan, d’ordonner la libération de leurs clients. “Leur remise en liberté n’entrave en rien la poursuite de la procédure.”
Toutefois, Me Salif Béavogui rassure être confiant que le droit sera dit.