Les audiences sur les événements survenus à N’Zérékoré, au sud de la Guinée, le 22 mars 2020 et les jours suivants ne vont pas tarder à démarrer à la Cour d’appel de Kankan. Selon le procureur général, ces événements ont entrainé la mort de 30 personnes et plusieurs blessés.
En marge des élections législatives et référendaire du 22 mars 2020, de violents affrontements entre groupes politico-ethniques ont fait plusieurs morts, des dégâts matériels importants, notamment l’incendie de domiciles privés, des maisons de culte dans la ville de N’Zérékoré.
« Trente de nos concitoyens ont perdu la vie au cours de ces malheureux évènements de Nzérékoré. Soixante-sept ont été blessés, des dizaines de maisons, magasins et ateliers incendiés, et trois églises détruites », a déclaré le procureur général de Kankan, Yaya Kairaba Kaba, propos retransmis à la RTG, la télévision nationale.
Plus loin, Yaya Kairaba accuse l’antenne locale du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), d’être à la base de ces violences. D’où l’arrestation de 44 partisans du FNDC à N’Zérékoré et déportés au camp de Soronkoni de Kankan.
Ces 44 personnes sont poursuivies pour meurtres, incendies volontaires ou association de malfaiteurs.
Le procureur général de Kankan soutient que tout est e train d’être mis en œuvre pour que ce que le procès ait lieu le plus rapidement possible.