Ancien membre du Conseil national de la transition (CNT), le patron du journal satirique le Lynx, Souleymane Diallo reconnait que la Constitution du 7 mais 2010 n’a pas été soumise à référendum certes, mais elle a été soumise au peuple directement. Sur le sujet du changement de cette Constitution, il trouve le “vrai coupable “.
Ces Accords de Ouagadougo survenus en janvier 2010, ont permis à la Guinée d’instituer une présidence de la transition, assistée d’un gouvernement de transition et d’un Conseil national de la transition (CNT).
Il était signalé dans ces accords également qu’instituer cette constitution ne devrait pas dépasser 6 mois. Ainsi, une Loi fondamentale devrait voir jour. Cette Loi fondamentale (Constitution du 7 mai 2010), n’a pas été soumise à référendum, mais le journaliste Souleymane Diallo rappelle qu’elle a été soumise au peuple directement.
“Nous avions au CNT, beaucoup de pression pour ne pas que les élections aient lieu. Mais nous avons résisté et avons sorti cela”, souligne Souleymane Diallo, en parlant de la Constitution du 7 mai 2010.
Il rappelle que la classe politique était unanimement d’accord que celui qui viendrait au pouvoir à l’issue de cette Constitution, la soumettrait à référendum dans les six mois qui suivront.
“Monsieur Alpha Condé est venu au pouvoir et n’a pas voulu la soumettre. Ce n’est la faute à personne que celle de Monsieur Alpha Condé, je suis désolé.”
“La bagarre actuellement, c’est de dire qu’il il ne s’agit pas de 3ème mandat, mais le 1er mandat de la 4ème République (…). Aucun guinéen ne peut faire trois mandats à la tête du pays”, rappelle encore Souleymane Diallo.
Dansa Camara