La situation sociopolitique guinéenne s’enlise. L’opposition politique qui soupçonne le régime Alpha Condé de vouloir organiser “un hold up électoral” annonce la reprise des manifestations et exige “l’ouverture d’un dialogue” sous l’égide de la communauté internationale”.
Le 12 juin dernier, Alpha Condé avait annoncé l’engagement “d’un dialogue avec toutes les forces politiques pour que les élections présidentielles soient inclusives, associant tout le monde”.
En rejetant le chronogramme électoral de la Ceni fixant la date de la présidentielle au 18 octobre prochain, l’opposition exige, notamment, “l’ouverture d’un dialogue politique, sous les auspices de la communauté internationale, pour identifier et mettre en œuvre toutes les actions permettant à la Guinée de disposer d’un Fichier électoral sincère et consensuel, un chronogramme réaliste, légal et consensuel, un organe de gestion des élections compétent, neutre et impartial et une juridiction en charge du contentieux électoral intègre et indépendante”, exigent les opposants dans une déclaration publiée, mercredi 24 juin.
Face à la pandémie de Covid-19, les nations unies exhortent les Etats africains devant organiser des élections cette année, d’engager un dialogue inclusif avec toutes les parties prenantes afin d’éviter d’éventuelles crises politiques.