Les différentes exploitations avicoles dans les préfectures de Coyah et de Forécariah sont confrontées à une maladie appelée pathogène ou grippe. Près de 55.000 têtes de volailles sont déjà touchées. Pour éviter la propagation de cette maladie à travers le pays, le ministre de l’agriculture et de l’élevage a annoncé que des dispositions ont été prises.
Mamoudou Nagnalen Barry a rassuré tout de même que les volailles trouvant sur le marché n’ont aucun problème. C’est pourquoi, il a suggéré, au cours de l’émission Mirador ce mercredi, de les consommer: «Il faut consommer sans hésitation la production de volaille en Guinée. On a que des zones des Coyah et de Forécariah qui ont été affectées et on a mis en place des barrières pour ne pas que la production de ces zones-là sortent.
Toutes les autres zones ont de produits à consommer sans hésitation. Ce que vous retrouvez sur le marché, il n’y a pas d’hésitation. Vous pouvez consommer parce qu’il y a un contrôle en amont avant d’être mis sur le marché. (…) Mais maintenant nous pouvons dire à 90% il y a la grippe. Mais officiellement, on ne peut pas déclarer parce que le protocole international exige qu’un laboratoire de référence confirme la chose avant de déclarer officiellement. Donc les textes ont été effectués et les échantillons acheminé vers le laboratoire de référence, on attend le résultat officiel de ce laboratoire là pour se prononcer officiellement sur la question», a laissé entendre monsieur Nagnalen Barry.
Le ministre de l’agriculture et de l’élevage a expliqué que les actions qui ont été déjà menées sur le terrain par ses services, avant de livrer les mesures qui sont en cours d’être prises:
«En attendant, nous avons décidé de prendre les mesures comme si c’était déjà officielle pour éviter la propagation. Il y a trois équipes sur le terrain. On est en communication avec les acteurs. C’est moi-même qui ai demandé de créer une plateforme sur laquelle existent moi-même, toutes mes équipes et tous les grands producteurs de volailles en Guinée. Nous échangeons nuit et jour sur ça. (…) Par rapport aux personnes qui ont perdu tout le contenu de leur ferme, qu’elles soient rassurées que le CNRD ne peut pas les oublier. On ne connait pas encore l’étendue de tout ce qui va se passer. C’est en fonction de l’étendue, de moyens dont dispose l’État qu’on pourra dire avec certitude ce qu’on va faire pour la population», a-t-il conclu.