Le Conseil national de la transition a adopté tardivement dans la nuit du jeudi 24 février, le texte sur le règlement intérieur de l’institution. Au sortir de la salle, Dansa Kourouma est revenu sur l’adoption dudit texte.
« Le Règlement intérieur du Conseil national de la transition a été validé», a-t-il laissé entendre. Selon le président du Conseil national de la transition, dans le règlement intérieur des assemblées, il y a une particularité qui est la conformité du fonctionnement de l’institution à la Charte de Transition. Donc, estime-t-il, « les dispositions du Règlement intérieur devraient être en adéquation avec la charte de la Transition. Ensuite, c’est un texte qui réglemente le fonctionnement interne de l’organisation. Ses organes, les attributions du bureau, des attributions de la plénière et les attributions de la conférence des présidents, mais aussi le rappel de la procédure de soumission et d’adoption des lois en termes de projets et de propositions des lois. C’est aussi les mesures disciplinaires qui s’appliquent en la matière en ce qui concerne la police des plénières qui ont tous des règlements qui sont standards et qui sont liés au fonctionnement de tout organe législatif. Le principe, c’est d’assurer l’harmonie et garantir l’indépendance et l’impartialité des conseillers nationaux dans leurs fonctions de représentation nationale. Il y a eu beaucoup de sujets qui n’étaient pas des sujets consensuels ; mais, avec les arguments, ces sujets ont été soumis aux voix et adoptés. Et le texte a été adopté avec la majorité des deux tiers. Pour moi, ce qui est fondamental est sous réserve de la prise en compte des recommandations des conseillers nationaux.»
Dansa Kourouma s’est aussi prononcé sur l’éventuelle tournée des conseillers nationaux à l’intérieur du pays. Selon lui, ce sera «une mission de visite de terrain et d’écoute de la population par rapport à leurs préoccupations en lien avec la fonction des conseillers nationaux. Alors, au fond du travail, on va faire au nom des représentants et au nom de tout le peuple de Guinée. Il n’y a pas eu de concertations à l’intérieur du pays avant la mise en place de l’organe de transition. Nous estimons que c’est important que les populations vivant à l’intérieur du pays, que les différents acteurs, soient aussi rencontrés pour les écouter sur leurs préoccupations en rapport avec la bonne conduite de la Transition. La mission va durer dix jours.»
À noter que c’est à l’issue d’une longue journée d’examen et d’analyse que ce Règlement intérieur a été adopté par les conseillers nationaux.