La troisième session ordinaire du Conseil communal de Ratoma, s’est tenue ce vendredi 23 décembre 2022. Les conseillers présents ont adopté à la majorité absolue, les orientations budgétaires pour l’exercice 2023 et le réajustement du budget 2022, devant les chefs des services communaux, les chefs de quartiers, les responsables religieux et le représentant du gouvernorat de la ville de Conakry.
Il a été question au cours de cette session communale ordinaire de débattre sur les orientations budgétaires. En termes clairs, les conseillers ont débattu sur les lignes budgétaires qui doivent figurer dans le budget 2023 de la Commune. « Est-ce que ce qui est prévu pour être dans le budget de l’année prochaine cadre avec les missions dévolues à la commune ? Est-ce que c’est comme ça qu’ils veulent que ça se passe ? Ils devaient jeter coup d’œil sur nos prétentions pour 2023 et se déterminer », a expliqué le maire de la Commune de Ratoma Alpha Oumar SAKHO.
Les affectations et prétentions budgétaires pour 2023, des différents services et différentes directions synthétisées ont été présentées aux conseillers communaux. Ils ont donné leur approbation à la majorité absolue. Sur les 35 conseillers présents à la session, il y a eu une seule abstention, et zéro contre. Les 34 autres ont donné un avis favorable au document soumis. « Heureusement, le vote a eu lieu et toutes nos propositions ont été acceptées par le conseil », s’est félicité le maire, avant d’ajouter : « Cette synthèse a été regroupée dans ce qu’on appelle le plan annuel budgétisé de la commune. Nous nous servirons de ces débats d’orientation budgétaire et de ce bilan remanié pour bâtir le budget 2023. »
Au cours de cette plénière, il a été également question d’examiner le budget remanié de 2022. Pour M. SAKHO, les prévisions de départ ont un peu évolué, en recettes et dépenses. Il fallait donc, soumettre ce réajustement budgétaire aux conseillers communaux conformément à la loi pour leur appréciation. Dépenses et recettes de cette commune ont connu des évolutions parfois avec des surplus.
En guise d’exemple, au niveau des recettes le Conseil avait prévu 400 millions à l’état civil, mais le service en a récolté un peu plus d’un milliard. À l’instar de l’état civil, la Taxe professionnelle unique (TPU) et la Contribution foncière unique (CFU) ont donné plus que prévue selon M. SAKHO. En matière de dépenses 2 milliards et 100 millions étaient dans les prévisions pour les traitements et les salaires des fonctionnaires et des prestataires, mais la mairie a beaucoup économisé et réorienté ce reliquat dans la prise en charge sociale (malades et orphelinats).