Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) accuse le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations-Unies, Antonio Guterres, la France et la CEDEAO d’ingérence dans les affaires internes du pays.
Le CNSP reproche le Secrétaire Général des Nations-Unies d’avoir empêché « la pleine participation du Niger aux travaux de la 78e Session de l’Assemblée Générale de l’ONU. C’est ainsi qu’en violation de la Charte des Nations Unies, en particulier les règles statutaires d’accréditation d’un représentant permanent auprès des Nations-Unies et celles régissant la tenue de session de l’Assemblée Générale de l’ONU, M. Guterres a non seulement refusé de prendre acte de la liste officielle des délégués de la République du Niger à la 78eme Session de l’Assemblée Générale, mais surtout a accédé à la demande fantaisiste de l’ex ministre des Affaires étrangères Hassoumi Massoudou, tendant à révoquer le représentant permanent du Niger auprès des Nations Unies ».
La France et deux chefs d’État francophone de la Cédéao sont accusés de complicité dans cette affaire “d’ingérence”. Le CNSP reproche à la métropole de vouloir « délégitimer et d’isoler le Gouvernement du Niger en s’opposant à la prise de parole » de ses « dignes représentants dans cette instance mondiale…».
On ne connaît pas encore l’identité deux (2) chefs d’État francophone de la CEDEAO accusés de complicité.
Communiqué du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) dénonçant l'ingérence du Secrétaire Général de l'ONU dans les affaires souveraines du Niger. pic.twitter.com/Z8q8hDiaSj
— Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (@NIGER_CNSP) September 22, 2023