Un rencontre a réuni les membres du Collectif des partis politiques (CPP), au siège de l’UDG de Mamadou Sylla ce lundi 24 janvier 2022. Les échanges étaient sur la validation du projet de création d’une commission de réconciliation nationale, et autres actualités relatives à la transition.
Au sortir de la rencontre, le président du l’Union des forces démocratiques de Guinée a indiqué que l’objectif est de contribuer à la mise en œuvre d’une transition inclusive qui permet d’aboutir à l’organisation des élections libres et transparentes afin que les guinéens puissent choisir librement leurs dirigeants au niveau local, législatif et l’exécutif.
«Nous allons donc réfléchir et élaborer un mémo en rapprochant nos différentes positions qui reprendra nos différents consensus qu’on aura à l’issu de nos différentes positions. Nous espérons que le gouvernement va nous donner l’opportunité de défendre les positions qu’on a prise dans un dialogue structuré quasi permanent. Le dialogue est important parce qu’il permet de prévenir les conflits, de confronter les idées surtout dans un contexte où la constitution est dissoute, ou le président élu est déposé, ou l’assemblée élue est dissoute il faut que les Guinéens se parlent pour confronter les idées, pour prévenir les conflits. Pour que dans le cadre du dialogue et de la concertation des solutions consensuelles soient trouvées», a martelé Cellou Dalein Diallo.
Le CPP par la voix de Cellou Dalein Diallo Diallo, a demandé la mise en place d’un cadre de concertation pour les forces vives.
«Le rôle des partis politiques, c’est d’aller à la conquête du pouvoir par les urnes. Le CNRD a pris le pouvoir parce que la république était en danger pour organiser à l’ordre constitutionnel dans un cadre inclusif et paisible. Il faut confronter, de bonne foie et en toute responsabilité. Lorsqu’on se parle on se comprend. C’est quand on parle pas qu’on ne s’entend pas. C’est pourquoi nous exhortons les nouvelles autorités du pays à mettre en place un cadre de dialogue pour qu’on échange; de donner l’opportunité au force vivre de s’exprimer. Pour savoir le délai qu’il faut pour la transition, pour trouver un consensus un chronogramme électoral. Donc cela ne peut être utile que si on trouve un cadre de dialogue.»
Cette rencontre a pris fin par la mise en place de plusieurs commissions qui seront chargées de réfléchir sur le type de constitution, du fichier électoral, de l’organe des élections pendant cette transition, l’élaboration d’un chronogramme et de définir la durée de la transition.