Pour sortir de la transition guinéenne, la junte prévoit un budget de 600 millions de dollars US. Cependant, seulement 40 millions, soit 6% de ce montant, ont été mobilisés jusqu’à présent. Bah Oury considère ce budget comme excessif et propose sa révision, ainsi que la recherche de moyens pour rassembler les ressources nécessaires.
Bien qu’il ait précédemment soutenu la junte, Bah Oury s’oppose désormais aux autorités de la transition, particulièrement en ce qui concerne la collecte de fonds essentiels pour rétablir l’ordre constitutionnel. Il souligne que les estimations budgétaires peuvent varier. Il est donc crucial de revoir le budget proposé par le clan de Mamadi Doumbouya, de revoir les méthodes de collecte et de mobilisation des fonds afin de garantir le financement du processus, sans retard.
L’ancien ministre de l’Unité nationale et de la Réconciliation, Bah Oury, suggère que le gouvernement de Bernard Goumou puisse réviser le budget pour le bien de la nation. Il pense qu’une révision budgétaire globale est envisageable pour économiser et allouer des fonds aux urgences nationales.
En outre, Bah Oury propose d’envisager d’autres sources de financement alternatives pour assurer le financement nécessaire à l’élaboration du fichier électoral en septembre 2023. Il affirme qu’en 2024, d’autres sources de financement pourraient être identifiées.
Le président de l’UDRG estime que le CNRD doit montrer davantage de bonne volonté pour les élections présidentielles, législatives et communales, ce qui faciliterait le soutien de la communauté internationale.
Il rappelle enfin aux autorités de la junte la nécessité d’être vigilantes et actives pour réviser ce plan de financement.