Le Lieutenant Marietou Baldé a révélé cette information lors d’une interview accordée à nos confrères d’Espace TV. Selon ses déclarations, l’attaque à main armée qui s’est déroulée à la prison civile de Coyah a été perpétrée par un groupe de militaires dans le but de libérer leurs camarades.
«Environ 30 individus vêtus d’uniformes militaires, armés et cagoulés, sont arrivés sur les lieux. Ils ont neutralisé tous les gardiens présents avant de les questionner sur l’emplacement des militaires détenus. Le chef de poste adjoint a été agressé et frappé au visage afin de le contraindre à révéler l’endroit où se trouvaient les militaires. Ils se sont ensuite dirigés vers le bloc central où trois militaires étaient détenus et les ont libérés. Il y avait également un autre militaire détenu au niveau C5, ils l’ont également relâché. Profitant de la situation, d’autres détenus ont réussi à s’évader. Il est clair que des militaires sont venus libérer d’autres militaires», a expliqué le Lieutenant Marietou Baldé.
Selon ses dires, les cinq militaires libérés lors de cette attaque étaient détenus pour diverses infractions liées au trafic et à la commercialisation de chanvre indien.