Depuis la sortie de prison de Madic 100 frontière, des voix se lèvent pour dire qu’il a subit une pression et c’est ce qui l’aurait amené à demander pardon au président Alpha Condé. Interrogée ce mercredi 23 juin, il affirme l’avoir fait sans pression et en connaissance de cause.
«J’ai demandé pardon au chef de l’État, c’est vrai ça vient de moi et je l’assume. Et je sais pourquoi je l’ai fait aussi. Je n’ai jamais été torturé. D’ailleurs lorsqu’on m’a arrêté à la Direction centrale de la police judiciaire, j’étais seul, mais à la maison centrale je dormais avec Souleymane Condé, Ismaeïl Condé et Foninké Menguê. On était quatre dans la même pièce. Ils peuvent témoigner, je n’ai jamais été torturé», affirme t’il.
Au cours de son séjour à la maison centrale, Madic 100 frontière avait eu des problèmes de santé. Selon lui, il était déjà convalescent avant de venir en Guinée.
«Je venais de subir une opération. Et les douleurs ont commencé quand on était en campagne avec l’état des routes. Je ne me sentais pas bien, mais je me suis dit que ça va finir bientôt et je vais rentrer au Canada. Mais malheureusement, on m’a arrêté donc en prison, il y a souvent des infections et cela a aggravé mes douleurs», a t’il laissé entendre dans l’émission les GG sur Espace FM.
À la question de savoir s’il va continuer à être militant ou pas ? Madic 100 frontière répond en ces termes.
«Je refuse de répondre à cette question. Mais avant de sortir de prison, je me suis dit deux choses importantes, la reconnaissance au président de la République et ma famille. Tout ce qui est problème politique, je dois régler avec les politiciens», confit-il avant de poursuivre
«Le problème en Guinée, quand tu dis un mot, on le transforme et ça peut blesser. Donc je ne veux plus que cela m’arrive. La façon dont je voyais la politique et lorsque j’étais sur le terrain, c’est diamétralement opposé. En réalité, on me prend pour un politicien, mais je ne le suis pas. Je n’ai jamais été un politicien ». Conclut-il.