Âgée d’une quinzaine d’années, Mariam Fadiga, élève en 8e année souffre de la neuropathie congénitale, avec laquelle elle traîne depuis son enfance. Alitée à l’hôpital Ignace Deen durant plusieurs jours, ses parents font face à un manque de moyens pour qu’elle bénéficie d’un bon traitement.
«Je suis née avec cette maladie d’après ma mère. J’ai été opérée lorsque j’avais 4 ans. Mais aujourd’hui j’ai du mal à respirer, j’ai mal au dos, je dors difficilement parce que j’ai très mal », a-t-elle expliqué avant de demander l’aide aux personnes de bonne volonté.
« Aux personnes de bonne volonté, de me sauver parce que j’ai très mal et mes parents n’ont pas de moyens. Aidez-moi je vous en prie!»
Fatoumata Savané est la mère de la petite Mariam. Interrogée au chevet de sa fille, elle est revenue sur son calvaire depuis la naissance de son enfant.
«Depuis que je l’ai accouchée, elle est tout le temps malade. Je l’ai accouchée avec cette maladie, mais au début ce n’était pas aussi grave. Elle a subi une intervention à l’âge de 4 ans, depuis lors, sa maladie ne fait que s’aggraver », a-t-elle relaté.
Néanmoins, Mariam Fadiga doit être évacuée à l’étranger pour poursuivre ses soins médicaux. Mais les moyens de ses parents sont limités. Sa maman demande de l’aide auprès des personnes de bonne volonté.
«Le médecin m’a dit qu’il faut qu’elle subisse une nouvelle intervention chirurgicale. Mais cela ne peut pas être possible en Guinée, sauf en Tunisie, au Maroc ou au Sénégal. Et pour cela, on nous demande 70.000.000 francs guinéens. Nous n’avons pas les moyens pour l’évacuer. Je demande aux personnes de bonnes volontés de nous aider à sauver la vie de ma fille. Au gouvernement, aidez-moi », a-t-elle lancé.
Selon les spécialistes, la neuropathie atteint l’un ou l’ensemble des nerfs du système nerveux. Ses causes sont nombreuses, dont entre autres, le diabète et l’insuffisance rénale. A l’origine, elle peut aussi conduire à la paralysie des organes de l’être humain.