Encore empêtré dans la polémique de sa crédibilité, la Cour Pénale Internationale fait face à de nouvelles controverses, causées par la décision prise par les juges concernant l’acquittement de l’ex président Ivoirien Laurent Gbagbo et de son ancien ministre Charles Blégoudé, tous poursuivis pour crime contre l’humanité.
Lors de la commémoration du 12ème anniversaire des violences de la grève de janvier 2007, ce mardi 22 janvier2019, à la maison de la presse, la Coalition Guinéenne pour la Cour Pénale Internationale (CGCPI) a renouvelé son soutien à l’institution.
À l’entame de son allocution, le président de la CGCPI, Me Hamidou Barry a réaffirmé leur constance dans leur soutien à la Cour Pénale Internationale.
” J’entends qu’elle a échoué et qu’il faut la supprimer. Mais toute juridictions poursuit à charge et à décharge. Ils disent aussi que la cour est contre les africains, si elle commence à acquitter les africains c’est encore un problème. Donc la question de la CPI ressemble à la question de la peine de mort ou à la question de la polygamie, mais c’est moins que toutes ces deux institutions “ a-t-il briefé sur les innombrables problèmes auxquels fait face l’instance que représente la procureure Fatou Ben Souda.
Enfin Me Hamidou Barry lève toute polémique sur la question de la suppression de la cour.” je vous informe que la cour c’est vrai qu’elle est influencée, mais les juges résistent, la cour est aussi composée d’africains. Nous n’allons pas retourner notre veste et ça ne sera pas facile de mettre fin à la CPI” a-t-il conclu.