Comme à l’accoutumée le parti de l’espoir pour le développement national (PEDN) à tenu son traditionnelle assemblée générale ce samedi 22 octobre 2022 à son siège à Ratoma. Plusieurs sujets étaient à l’ordre jour. Il s’agit entre autre des manifestations organisées par le front national pour la défense de la constitution et les actions posées par le CNRD au cours de cette transition. D’entrée de jeu, le président du PEDN a réaffirmé son désaccord face à ces manifestations.
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« Je condamne ces manifestations haut et fort. Je suis absolument contre cela, lorsque le FNDC a organisé pour la première fois les manifestations au temps du CNRD il y’a eu un mort, j’avais dit qu’il y’a eu un (1) aujourd’hui, demain y aura deux(2), après trois (3) etc, déjà donc commençons à compter si ces manifestations continue. Donc ceux qui s’inscrivent dans le cadre de la violence ne peuvent pas compter sur le PEDN aujourd’hui pour rentrer dans cette optique. Nous refusons parce que nous voulons la paix, une transition apaisée. Donc qu’ils le sachent nous n’allons pas le faire aujourd’hui, demain ni après demain» a-t-il laissé entendre.
Plus loin, il demande aux organisateurs de venir à la table de négociation pour une transition apaisée.
« Il n’ont qu’à abandonner tout ça et venir autour de la table de négociation et négocier afin que la paix règne» a-t-il renchéri.
Si certains observateurs estiment que le CNRD n’a fait aucune avancée au cours de cette année de transition, le président du PEDN soutien que des jalons ont été posés.
« Il y’a eu des jalons qui ont été posés pendant cette transition. Il y’a la réaction de la justice face à ces morts. La justice à déjà condamné des policiers. Elle a jugé et a démontré que les policiers sont coupables d’avoir tuer des innocents. Reconnaissons ces efforts. Quand le CNRD a dit que la justice est la boussole du pays, tout le monde a danser. Donc la justice sa boussole on dit oui » a-t-il conclu.