En marge de #UNGA78, notre président de groupe, Tony O. Elumelu, a participé à un panel de réflexion sur la philanthropie dans le cadre de la Clinton Global Initiative. Il a partagé des idées pertinentes avec le Dr. Carmen Rojas, présidente de la Fondation Marguerite Casey, lors de échanges habilement modérés par Jonathan Capehart du Washington Post et de MSNBC.
M. Elumelu a souligné le rôle essentiel de l’Africapitalisme dans la transformation holistique de l’Afrique, tant sur le plan social qu’économique. L’Africapitalisme, comme il l’a décrit avec enthousiasme, est sa conviction que le secteur privé africain a le potentiel de révolutionner notre continent, en favorisant non seulement la prospérité économique, mais aussi le bien-être social.
S’inspirant de son propre parcours, il s’est exprimé avec conviction : “Je suis né en Afrique, j’ai fait mes études en Afrique, je vis en Afrique et j’ai créé de la richesse en Afrique. Je suis quotidiennement témoin, sur notre continent, de la présence d’individus jeunes, talentueux, énergiques, intelligents et ambitieux qui aspirent à réussir et à catalyser la transformation de l’Afrique. Cependant, ils manquent souvent de ressources essentielles – capital, formation et réseaux”.
M. Elumelu n’a pas commencé au sommet de la réussite. Il a reconnu le rôle de la discipline, du mentorat, du dévouement et du travail acharné dans son parcours. Il a souligné que la réussite entrepreneuriale peut permettre de relever de nombreux défis sociétaux en Afrique.
En 2013, sa femme et lui ont décidé de d’offrir aux jeunes les opportunités qu’ils avaient reçues. C’est ainsi qu’est née la Fondation Tony Elumelu (TEF), avec un engagement résolu de 100 millions de dollars pour autonomiser une nouvelle génération d’entrepreneurs africains et contribuer à la transformation économique. C’est là, a-t-il affirmé, que se trouve l’essence de l’Africapitalisme – un appel au secteur privé africain pour qu’il investisse dans des secteurs critiques susceptibles de catalyser la transformation en Afrique.
M. Elumelu a partagé avec fierté l’impact substantiel de TEF au cours de la dernière décennie, tel qu’il est détaillé dans le rapport d’impact indépendant récemment publié. Ce qui a commencé comme une initiative financée par la famille s’est transformé en quelque chose d’une grande portée. À ce jour, TEF a permis à plus de 18 000 jeunes entrepreneurs de s’émanciper, en fournissant à chacun un capital de démarrage non remboursable de 5 000 dollars, une formation en gestion des affaires et un mentorat de classe mondiale pour faciliter la croissance et la réussite de l’entreprise.
Il a ainsi souligné l’importance des partenariats, en remerciant des organisations telles que le PNUD, la Commission européenne et la Fondation IKEA, qui ont uni leurs forces à celles de la TEF pour donner aux entrepreneurs africains innovants les moyens de relever les défis climatiques. D’après lui, « le potentiel en matière d’impact est immense ».
L’Afrique compte environ 1,6 milliard d’habitants, dont plus de 65 % ont moins de 30 ans. L’engagement économique de ce groupe démographique pourrait produire des dividendes substantiels pour le continent et le monde. Si l’on ne le fait pas, a averti M. Elumelu, les conséquences seront désastreuses.
Dans ses propos de clôture, M. Elumelu a invité toutes les personnes présentes à adhérer au concept d’Africapitalisme. Il a souligné la nécessité d’une action collective entre les dirigeants du secteur privé, les gouvernements, les agences de développement et les communautés philanthropiques. Ensemble, ils doivent collaborer pour donner aux individus les moyens de devenir autonomes, et pas seulement dépendants des financements des donateurs. C’est ainsi, a-t-il affirmé, que l’on pourra créer un avenir durable pour les générations à venir.
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