Le président de l’Association des élèves, étudiants et diplômés pour le développement s’est exprimé sur les différentes manifestations enregistrées dans la journée du lundi dans certaines Universités de la capitale.
Des étudiants de certaines universités publiques manifesaient pour protester contre le coût élevé du transport à Conakry.
Des mouvements, qui ont fortement impactés le déroulement normal des cours dans ces universités et qui ont occasionnés des blessés.
Joint au téléphone par notre rédaction, Mouloukou Souleymane Diawara dit comprendre la préoccupation de ces jeunes apprenants.
Cet acteur de l’éducation demande aux différentes autorités concernées par cette situation d’écouter le cri de cœur de ces protestataires.
«C’est une réclamation légitime, mais qui aurait dû être anticipée. C’est d’ailleurs sur cet élan que j’invite les responsables des universités à prôner le sens de l’écoute, afin d’anticiper les réactions des antagonistes. Parce que c’est une triste réalité qu’on pouvait éviter », dit-il
Le président de l’AEED demande aussi aux autorités en charge de l’Enseignement Supérieur, de trouver des solutions à ce problème.
Pour se faire, Mouloukou Souleymane Diawara, propose la création d’une ligne de transport qui partira de Gamal Abdel Nasser de Conakry à Sonfonia sur la corniche nord en passant par certaines universités privées.
« Nous proposons au gouvernement de bien vouloir se mettre en rapport avec la société Albayrak, vu qu’actuellement le transport dans ces bus est gratuit et qu’il y a des bus qui ne sont pas utilisés, pour créer une ligne de transport qui va passer par certaines universités. Dix (10) bus bien repartis pourrait faciliter le transport de certains étudiants munis de leurs cartes. Nous nous pensons que c’est possible de faire ça afin d’améliorer les conditions des étudiants », propose t-il
Déjà, des démarches ont été engagées par l’Association des élèves, étudiants et diplômés pour le développement pour trouver une issue favorable à cette crise.
Le président de cette structure annonce une rencontre les prochains jours, avec le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
En attendant, Mouloukou Souleymane Diawara, invite le mouvement 1500 c’est bon, initiataire de la manifestation, non seulement à être vigilant, mais aussi et surtout à continuer la lutte mais de manière beaucoup plus pacifique.
«L’appel qu’on a lancé à l’endroit des étudiants c’est d’être très vigilants. Les organisateurs doivent tenir compte de plusieurs paramètres pour que la lutte aboutisse. Nous nous allons les approché pour leur proposer une démarche plus intelligente, qui aboutirait à un meilleur résultat », conclut-il